Résidence gérée : que faire en cas de loyers impayés ?
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Investir dans une résidence de services constituait un bon filon jusqu’à mars 2020, avant que le COVID-19 n’arrive. En l’espace de presque un an, les pertes de revenus dans ce domaine atteignent parfois les 70 %. Quelles solutions s’offrent alors aux exploitants et bailleurs pour limiter ces pertes ?
Les conséquences de la vacance locative
Beaucoup d’investisseurs particuliers ont acquis un ou plusieurs logements dans des résidences étudiantes, senior ou de tourisme par l’intermédiaire de prêts immobiliers. Le versement des loyers par les exploitants desdites résidences constitue pour ces bailleurs un complément de revenu couvrant leurs mensualités. Malheureusement, absence de touristes, d’étudiants étrangers ou de voyages d’affaires signifie absence de locataires.
La baisse d’au moins 30 % en 2020 du chiffre d’affaires de nombreux exploitants de résidences de services, par rapport à 2019, a donc conduit certains à refuser de verser leurs loyers.
Les aides aux propriétaires bailleurs et gestionnaires exploitants
En décembre 2020, le gouvernement débloquait 4 milliards puis 600 millions d’euros début 2021 pour aider acteurs de la montagne et résidences de tourisme. L’objectif étant qu’elles puissent honorer leur engagement et payer les loyers à leurs propriétaires bailleurs. Pour ces derniers, le gouvernement a invité les banques à reporter leurs mensualités de prêts immobiliers afin d’alléger leurs finances.
Souscrire une assurance "perte d’exploitation", "vacance locative" ou "loyers impayés" reste également une solution. Bien qu’il y ait un délai de franchise, elles sont une garantie de rentrée d’argent durant les temps difficiles. Quoi qu’il en soit, discussions entre propriétaires et gestionnaires sont encouragées. Des solutions amiables et transparentes peuvent en effet être trouvées pour minimiser au maximum l’impact des pertes sur les deux parties.
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